Dans les paris hippiques, le trot et le galop sont 2 allures différentes, avec 2 institutions distinctes, et des conditions de courses différentes. Vous ne devez pas analyser une course au galop comme une course au trot, dans la mesure où les critères ne sont pas les mêmes. Nous vous expliquons les différences entre les conditions de course des deux disciplines, pour vous permettre de mieux étudier les meilleures chances.

Les courses au trot : la régularité des arrivées

La discipline du trot est la plus régulière dans les paris hippiques, puisque ses conditions amènent à ce constat.

Pour qu'un trotteur puisse monter de catégorie, il doit engranger des gains et ainsi gagner ou être placé le plus souvent possible. L'objectif de leur entourage étant de les aligner dans des courses visées, avec une opposition dans leurs cordes pour avoir le plus de chances de disputer les premiers rôles.

Vous pouvez également savoir plus facilement quand un trotteur est bien engagé dans une course, de par son placement au premier poteau juste à la limite du recul ou au plafond des gains en bas de tableau, du fait qu'il soit déferré ou encore qu'un crack-driver lui soit associé pour l'occasion.

Enfin, vous avez les moyens d'éliminer plusieurs chevaux de votre sélection de pari et ainsi réduire les possibilités, avec des critères comme la ferrure, l'engagement aux gains, la délicatesse d'allures du cheval, la rentrée après plusieurs mois d'absence...

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Les courses au galop : la spéculation des rapports

La discipline du galop est moins régulière, mais permet de valider des rapports plus élevés en règle générale.

Cela s'explique par un nombre important de courses à handicap notamment. Le principe de ces courses est d'attribuer un poids en fonction de la valeur de chaque cheval dans une course ; la valeur traduisant globalement son niveau. Plus la valeur est élevée et plus le cheval portera de poids. Par nature, les handicaps sont des courses où chaque cheval a une chance équilibrée par rapport à ses rivaux, ce qui élargit le choix des possibles et augmentent les rapports, en raison de la diversité des paris au sein de l'enveloppe des enjeux à répartir entre les gagnants. Les parieurs ont tout de même les moyens de déceler les meilleures chances, comme le fait qu'un cheval soit à sa valeur ou parfois en-dessous de sa valeur (on dit que le cheval "a de la marge"), régulier et proche de gagner sa course...

Les conditions de course au galop sont également différentes du trot, notamment pour la discipline du plat. Un galopeur peut avoir disputé 3 courses dans sa carrière, dont 1 victoire, participer à un Groupe I (le plus haut-niveau), gagner la course et arrêter sa carrière pour devenir étalon. Certaines catégories regroupent des chevaux qui n'ont pas gagné tant d'euros lors des derniers mois, ce qui regroupe des chevaux dont la forme est sujette à caution ou absents de longue date ; difficile de prédire l'arrivée. Il est donc essentiel d'analyser plus finement la musique de chaque cheval dans une course, pour réussir à trouver ceux ayant les plus fortes probabilités de disputer les places sur le podium.

Enfin, si le poids est un critère important, l'état du terrain l'est également ! Un terrain alourdi par de fortes pluies ne convient pas à tous les chevaux, ce qui se traduit souvent par des arrivées d'outsiders avec beaucoup d'espace entre les chevaux à l'arrivée. L'aptitude au terrain est un élément primordial à étudier et rabat les cartes entre la valeur intrinsèque de chaque cheval.

Retrouvez nos conseils pour parier au galop

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